Filip Jordens

« Pour moi, Dieu ce sont les hommes. Et un jour, ils le sauront » Jacques Brel.

Filip Jordens, entouré de ses musiciens, offre au public une ode au maître de la chanson française en lui rendant hommage sur son terrain de prédilection, la scène.

Noir salle. Lumières. Et la magie opère…

Il livre avec respect et humilité le répertoire de Brel, reprenant les incontournables mais aussi quelques perles moins connues.

Imitation ou interprétation ? « Je préfère parler de restauration » explique Filip Jordens.Grace à sa formation de comédien, il rentre dans son personnage comme on interprète un rôle. Tout investi de la mission que représente pour lui le fait de chanter Brel : transmettre le message de Jacques avec ses mots, sa fougue, sa foi et sa sincérité ; et musicalement, dans le respect de la partition.

Filip « bouge » à la manière de Brel car « ce sont les mots qui induisent la gestuelle ».
Il n’imite pas mais réinterprète de telle façon que, l’espace d’un instant, on dirait que le grand Jacques est parmi nous.

Même les puristes en sortent bluffés.

Ce récital est une très belle occasion de se plonger dans les chansons de Jacques Brel qui restent encore éminemment d’actualité.


Genre : Récital
Distribution : Filip Jordens, Alano Gruarin (piano), Stijn Bettens (accordéon), Peter Verhaegen (contre-basse), Yves Baibay (batterie en version quartet)
Production : Congés Payés et Panache Diffusion
Durée : 90


Saisons

2010-2011
2011-2012
2012-2013
2013-2014


En savoir plus

Lu dans la presse

« … C’était au temps où Bruxelles rêvait…
Eh bien, on ne l’entend pas cette chanson de l’ami Jacques…
Mais Filip en interprète beaucoup d’autres, des connues et des moins connues…
Il en a du talent ce jeune Filip Jordens, né à Leuven de père francophone et de mère flamande. Alors Filip pratique les deux langues nationales avec facilité.
Il y a plus de dix ans que Filip chante du Brel… Filip, ce grand type efflanqué à la mâchoire volontaire, aux cheveux blonds et aux yeux bleus, dont les mains brassent l’air comme des battoirs.
Il est surprenant Filip quand il chante Brel, et il le fait sans imiter un seul instant celui qu’on appelle aussi « Un volcan belge» qui nous a méchamment quitté le 9 octobre 1978, il y a plus de trente ans et cependant, sa présence reste des plus vivaces.

Pour moi, Filip nous fait un cadeau magnifique en chantant, en interprétant, en jouant les textes de Jacques, avec un dynamisme, une gestuelle des plus soufflants.
J’ai parfois fermé les yeux, hier soir au Karreveld… je retrouvais « le galérien des galas », « l’homme en colère », « l’homme qui aime », « l’homme qui nous a sans cesse ébloui tout au long de sa courte carrière »…Je rouvrais les yeux légèrement humectés et je découvrais à chaque mot le travail de Filip. Non, ce n’est pas un clone.
(Le Soir) : Il ne veut pas remplacer Brel, il veut lui rendre hommage. Et si, sur scène, on ne peut pas s’empêcher de voir, au départ, le grand Jacques, cette silhouette s’efface rapidement pour ne laisser que celle de Filip Jordens qui joue extraordinairement les textes de Brel, accompagnés par un efficace trio.
Efficace, très certainement. Mais mieux, trois musiciens plein de talent, complices de Filip, qui se dépensent avec passion pour nous faire entendre les tellement belles mélodies de Jacques ! (…)  »
Cinémaniacs – Roger Simons | le 03/08/2011

« Le chanteur flamand chante le grand Jacques et c’est formidable
Filip Jordens savoure les bonbons de Brel
A Watermael-Boitsfort, l’Espace Delvaux était debout samedi pour saluer la prestation de Filip Jordens dans son « Hommage à Brel ». Le chanteur a interprété Brel en Flandre pendant des années. Il attaque le public francophone. Allez l’applaudir. (…) »
Le Soir – Jean-Claude Vantroyen | le 08/11/ 2010

« Sans caricature aucune, entre exubérance et émotion, Filip Jordens revisite les textes de Brel. L’occasion de redécouvrir l’artiste et de constater l’émergence d’un autre. (…)
L’enthousiasme du public tantôt hilare, tantôt ému, ne fait aucun doute. Ceux qui ne savaient pas trop à quoi s’attendre ont eu une belle surprise. Dans l’ambiance intimiste de la petite salle, les musiciens – pianiste, violoncelliste et accordéoniste – plantent les notes en attendant la voix… Et quand l’homme arrive enfin, la salle retient son souffle : la ressemblance physique interpelle, et est soulignée avec humour (…). »
Vers l’Avenir – Marine Bardin | le 06/11/ 2010

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« Chers et chères ami(e)s collègues, programmateurs,
Une fois n’est pas coutume, je me permets de vous recommander chaudement d’aller voir, toutes affaires cessantes, aussi bien pour une éventuelle programmation que pour le plaisir, un spectacle d’une dimension plus que supérieure. Soyez rassurés, je n’ai touché aucune commission de la part de la société de production, Panache Diffusion, pour en faire le dithyrambe, et c’est spontanément que j’avoue un enthousiasme extrême pour la performance de Filip Jordens, jeune (32 ans) chanteur d’origine néerlandophone, qui a régalé le public de l’Espace Delvaux, hier soir, lors de la première de son  » Hommage à Brel ». J’étais au départ, comme, sans doute, beaucoup d’entre ceux qui avaient répondu « présent », sceptique quant à l’idée de revoir une ènième tentative de faire « revivre » le Grand Jacques, avec plus ou moins de bonheur. Mais, hier soir, dès la première chanson (Le cheval), toute la salle a compris qu’elle allait vivre un moment, n’ayons pas peur du mot, extraordinaire de respect et de réinvention. Doté d’une ressemblance physique étonnante, Filip Jordens nous a asséné les chansons-coup de poing avec une rare virtuosité, l’énergie , la violence et la sincérité du Modèle, nous emportant dans un tourbillon parfaitement construit et maîtrisé de bout en bout, sans une seule faille.

Jordens n’imitait pas, il était Brel. Comédien aguerri et entourées de ses 3 complices-Musiciens accomplis, il a donné un relief époustouflant à chacune des chansons, vécues comme de mini-pièces de théâtre, dépassant avec intelligence le danger du « copié-collé » en réinventant la gestuelle du Maître. Cerise sur le gâteau: une articulation impeccable, une diction d’enfer (ce n’est pas toujours le cas dans le chef de nos artistes!). Nous étions tous scotchés à nos fauteuils. Si vous avez des doutes, demandez à Mirko, Marc Ysaÿe et Jean-Louis Leclerq ce qu’ils en ont pensé : rien que du (très) bien.
A vous de décider. Il ne reste plus que 4 soirées, hormis ce soir. »

Culturellement vôtre.
Jean-Pierre DEFRAIGNE (le 06/11/2010)
Ancien Animateur-Programmateur à l’Espace Bernier, centre culturel de Waterloo

« Disons-le tout de go, rendre hommage à Brel est toujours chose délicate. Rien de tel avec Filip Jordens, il est EXTRAORDINAIRE. Cet hiver, lors de ses premières représentations bruxelloises, il ne lui a fallu que quelques chansons pour nous mettre dans sa poche. Ici, l’alchimie subtile du talent, de la ressemblance troublante et de l’interprétation intelligente agit. »…

Valérie Mahieu (septembre 2011)
Directrice de Wolubilis à Bruxelles

« Tellement Brel mais tellement singulier ! »

Muriel Deconinck (décembre 2011)
Responsable de projet partnership – Le Soir