Fallait pas le dire

« Au travers de tableaux successifs, Salomé Lelouch épingle les sujets de société qui peuvent crisper et faire débat au sein du couple. Plume aiguisée, répliques qui font mouche, quatuor de comédiens impeccables : voilà une excellente comédie à ne pas manquer. »
La Libre Belgique

À VOIR PROCHAINEMENT

Réserver 22.11.24 Théâtre communal de Sambreville 20h
Réserver 28.11.24 Sucrerie de Wavre 20h
Réserver 29.11.24 Centre Culturel de Tubize 20h
Réserver 04 & 05.12.24 Centre Culturel de Ciney 20h
Réserver 06.12.24 Forum de Liège 20h
Réserver 07.12.24 Théâtre Royal de Namur 20h
Réserver 11 & 12.12.24 Maison de la Culture d’Arlon 20h30
Complet le 12.12 | nouvelle date le 11.12
Réserver 13.12.24 Centre Culturel de Spa 20h15
14.12.24 Maison Culturelle d’Ath 20h Complet
Réserver 15.12.24 Théâtre Royal de Mons 18h
Réserver 17.12.24 Centre Culturel de Nivelles 20h
À WOLUBILIS POUR LA FIN DE L’ANNÉE Réserver
Mercredi 18.12 > vendredi 20.12.24 20h30
Jeudi 26.12 & vendredi 27.12.24 20h30
Mardi 31.12.24 pour 2 représentations : 19h & 21h30

Présentation du spectacle
Quelle délectation d’entendre formuler ce que l’on ne peut plus dire !
Cette comédie de Salomé Lelouch a été happée par sa mère et son beau-père (Bouix/Arditi) trop heureux d’interpréter sur scène un texte familial mettant en avant le conflit des générations sur des sujets où il n’est plus temps de se prononcer de peur de heurter.
Que peut-on dire ? Quand ?  À qui ? Dans quelles circonstances ?
Interprétée jusque-là par un couple, la version belge va mettre en avant LE COUPLE sous toutes ses formes. 4 Comédien(ne)s, 2 femmes et 2 hommes vont se croiser, s’interchanger, se décliner sous tous types de couples reconnus aujourd’hui mais qui n’échapperont pas pour autant à la vindicte du jugement de l’autre et à la pression de la société.
Ils (elles) conversent et s’interpellent sur des sujets qui révèlent leurs désaccords et suscitent disputes ou réflexions : que peut-on dire à sa belle-mère sans fâcher son conjoint ? A-t-on le droit de ne pas avoir d’avis sur des sujets politiquement sensibles ? Est-il permis de se réjouir de la douceur de l’hiver quand la planète brûle ? Peut-on parler d’homosexualité sans stigmatiser ?
Le débat d’opinion se teinte d’humour et d’amour.
Et les secrets les mieux gardés refont surface.
Alors qu’il est des domaines où la parole se libère, il y a des choses qu’on ne peut plus dire. Des petits mots du quotidien aux questions existentielles en passant par les secrets de famille, les couples se disent et se contredisent, s’aiment et se déchirent, pas que pour rire mais pour le spectateur, c’est irrésistiblement drôle.
« Fallait pas le dire » est une comédie moderne, intelligente et enlevée.
Salomé Lelouch propose une partition libératrice pour tout un chacun… chacune.

 


Genre : Comédie, Théâtre
Auteur : Salomé Lelouch
Distribution : Catherine Conet, Alain Leempoel, Hélène Theunissen et Bernard Yerlès
Mise en scène : Alain Leempoel
Scénographie
: Noémie Vanheste
Lumière : Laurent Comiant
Costumes : Chandra Vellut
Photos : Isabelle De Beir
Production : Panache Diffusion en accord avec le Théâtre des Galeries
Durée : 1h20
 

Lire la critique de Stéphanie Bocart dans la Libre Belgique du 19.02.24

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    EN TOURNÉE – SAISON 2024-2025

    Spectacle disponible du 20 Novembre au 31 décembre 2024
    Tarifs, nous consulter

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    Lu dans la presse

    “Fallait pas le dire”, une revigorante comédie sur la liberté d’expression
    En choisissant de confier le texte de Salomé Lelouch à quatre comédiens, Alain Leempoel a eu la judicieuse idée d’interchanger les couples afin d’en présenter la plus large palette possible. Et ça fonctionne
    très bien. Alain Leempoel, Bernard Yerlès, Hélène Theunissen et Catherine Conet sont tout simplement parfaits chacun dans leur rôle. On devine tout de suite que ces quatre-là se connaissent de longue date tant ils passent d’une scène à l’autre, d’un personnage à l’autre, d’un couple à l’autre avec une totale aisance. Fort de ses solides interprètes, Alain Leempoel s’est aussi, et avant tout, saisi d’une revigorante comédie sur la liberté de penser et s’exprimer. À l’heure des réseaux sociaux, où la nuance fait cruellement défaut et où le moindre propos peut être sorti de son contexte et entraîner un vrai lynchage, Fallait pas le dire redonne, avec beaucoup d’humour, ses lettres de noblesse à la liberté de parole. Salomé Lelouch n’a, assurément, pas sa langue dans sa poche. De sa plume vive et aiguisée, elle
    taille avec efficacité les personnages et le contexte. Les répliques font mouche et la mauvaise foi des protagonistes agace autant qu’elle attendrit. Difficile, dès lors, de départager qui a tort ou raison. Mais c’est bien cela qui fait tout le sel du débat, non ?
    La Libre Belgique – Lundi 19 Février 2024

    Un excellent spectacle, égayant et confortant
    La version montée par Alain Leempoel à Bruxelles de “Fallait pas le dire” n’est pas tout à fait identique à la création parisienne. À sa demande, l’autrice a accepté de réécrire, de supprimer et d’ajouter certaines scènes. La distribution a aussi été quelque peu étoffée (un seul couple hétérosexuel à la création pour deux couples ici, interchangeables et à l’orientation sexuelle qui varie au gré des sketchs). Pour la réalisation et l’interprétation, la direction des Galeries n’a pas lésiné sur la qualité. Citons d’abord le metteur en scène Alain Leempoel (qui interprète également un des personnages). Sa mise en scène claire et précise facilite le cheminement dans ce déluge de mots. Outre Hélène Theunissen, on a aussi grand plaisir à retrouver sur la scène des Galeries Catherine Conet et Bernard Yerlès. En plus du charme et du talent, ces deux artistes ont en commun d’avoir tenu avec énormément de brio et de succès les rôles principaux dans les productions théâtrales qui attirent le plus grand nombre de spectateurs en Belgique : les spectacles d’été à l’abbaye de Villers-la-Ville (Lucrèce Borgia pour l’une, Cyrano de Bergerac pour l’autre). Fallait pas le dire est une pièce vivifiante, d’une écriture très moderne. Certaines scènes ne manqueront sans doute pas de provoquer quelques sourires confus chez bon nombre de spectateurs, car elles décrivent des situations auxquelles nous avons tous été confrontés, que nous soyons d’un côté ou l’autre de l’échange. Les décors minimalistes et ingénieux sont signés Noémie Vanheste.
    L’Eventail – JC Darman – 09 Février 2024

    Lire les commentaires

    Entretien avec Salomé Lelouch

    « Fallait pas le dire » est un texte écrit à la demande de votre mère et de votre beau-père ; avez-vous hésité à y répondre ?
    Salomé Lelouch : Comment écrire pour eux ? J’ai tourné autour pendant quelques mois puis j’ai eu un déclic quand j’ai décidé d’écrire sur le couple, mais sans parler du couple, en évitant les sujets traditionnels qui y sont associés : l’amour, le temps qui passe… Au contraire, nous découvririons un couple au travers de ses discussions quotidiennes sur des sujets variés, souvent à l’origine de désaccords et de disputes. C’était le moyen de mettre beaucoup d’eux dans ce texte, sans rien raconter de privé.

    Mentez-vous beaucoup, dans votre pièce, sur leurs caractères et leur relation ?
    S. L. : On ment toujours au théâtre ! Ce que les personnages affirment dans leurs répliques ne correspond pas à leurs pensées ; parfois c’est inversé, et parfois ils ne le pensent ni l’un ni l’autre. En revanche, sur leur capacité à monter rapidement dans les tours et à redescendre tout aussi vite, c’est vraiment eux ! Je les dirige avec ce que je connais d’eux : pouvoir s’égorger pour la cuisson d’un gigot et se battre amoureusement pour descendre la poubelle l’instant d’après.

    Vous avez conçu votre pièce sous forme de tableaux. Y a-t-il des auteurs qui vous ont inspirée pour cette construction ?
    S. L. : Au départ, ce n’est pas mon univers, même si j’aime beaucoup ce que Jean-Claude Grumberg a écrit sur le couple dans « Moi je crois pas ! ». Mais écrire ces tableaux m’a permis de penser au couple avant de penser à mes parents. La question était de savoir s’il s’agirait des mêmes personnages tout au long du spectacle, ou s’ils seraient différents comme dans « La Ronde » d’Arthur Schnitzler, par exemple. Ma première version était plutôt dans cette veine.
    Mais avec l’aide de Ludivine, nous avons travaillé à mettre en ordre les tableaux et à les relier afin qu’il s’agisse de bout en bout du même couple.

    Derrière le portrait de couple, vous abordez des thèmes très actuels comme la liberté de choisir son genre, le réchauffement climatique… La comédie est-elle un bon moyen pour évoquer ces sujets brûlants ?
    S. L. : Je ne cherche pas à ce que la pièce soit politique et prenne parti, mais à ce qu’on puisse parler librement de ces sujets, et y réfléchir. Il y en a deux sur lesquels on ne me fera pas changer d’avis : l’urgence climatique et la pédophilie. En revanche, je pense que tout le reste est culturel et peut être sujet à discussion.
    Le problème est aujourd’hui d’autant plus compliqué qu’avec les réseaux sociaux, les téléphones, Internet, il devient difficile de distinguer ce qui relève de la sphère publique et de la sphère privée. Les frontières sont de plus en plus ténues.

    Vous abordez aussi des thèmes intemporels comme la nuance entre franchise, tact et mensonge… Où vous situez-vous par rapport à cela ?
    S. L. : Je suis « sans filtre ». Par curiosité, pour voir jusqu’où les gens peuvent aller, ou dans une optique didactique. Je peux aussi avoir tendance, par plaisir, à me faire l’avocat du diable. C’est plus amusant de ne pas être d’accord tout de suite. La sincérité est pour moi une déclaration d’amitié. Quand on me demande mon avis, je considère que c’est pour l’avoir vraiment. De même que je souhaite un avis sincère quand je le demande à quelqu’un.

    Votre texte vous échappera un jour, monté et joué par d’autres artistes ; ne craignez-vous que son interprétation puisse le pousser dans un sens différent de celui qui vous a inspiré ?
    S.L. : Si ! Mais c’est intéressant. L’ordre des scènes peut d’ailleurs être bousculé. Il pourra aussi être interprété par plusieurs actrices et acteurs, pour figurer différents couples. J’ai d’ailleurs pu mettre à l’essai ce texte lors de stages, et la même scène jouée par des interprètes différents pouvait prendre des sens totalement opposés. Cela dépend des opinions politiques, mais aussi du talent et de la conviction qu’un acteur peut mettre dans son rôle, ou simplement de sa forme ce jour-là.  Le texte, ce n’est que cinquante pour cent du théâtre.
    Propos recueillis par Violaine Bouchard, L’Avant-Scène théâtre, n°1491.

     

    Alain Leempoel, metteur en scène
    Quelle délectation d’entendre formuler ce que l’on ne peut plus dire !

    Cette comédie de Salomé Lelouch a été happée par sa mère et son beau-père (Bouix/Arditi) trop heureux d’interpréter sur scène un texte familial mettant en avant le conflit des générations sur des sujets où il n’est plus temps de se prononcer de peur de heurter. Que peut-on dire ? Quand ?  À qui ? Dans quelles circonstances ?

    Interprétée jusque-là par un couple, la version belge va mettre en avant LE COUPLE sous toutes ses formes. 4 Comédien(ne)s, 2 femmes et 2 hommes vont se croiser, s’interchanger, se décliner sous tous types de couples reconnus aujourd’hui mais qui n’échapperont pas pour autant à la vindicte du jugement de l’autre et à la pression de la société.

    Ils (elles) conversent et s’interpellent sur des sujets qui révèlent leurs désaccords et suscitent disputes ou réflexions : que peut-on dire à sa belle-mère sans fâcher son conjoint ? A-t-on le droit de ne pas avoir d’avis sur des sujets politiquement sensibles ? Est-il permis de se réjouir de la douceur de l’hiver quand la planète brûle ? Peut-on parler d’homosexualité sans stigmatiser ? Le débat d’opinion se teinte d’humour et d’amour. Et les secrets les mieux gardés refont surface.
    Alors qu’il est des domaines où la parole se libère, il y a des choses qu’on ne peut plus dire. Des petits mots du quotidien aux questions existentielles en passant par les secrets de famille, les couples se disent et se contredisent, s’aiment et se déchirent, pas que pour rire mais pour le spectateur, c’est irrésistiblement drôle.


    Saisons

    2024-2025
    Spectacle disponible en tournée du 20 novembre au 31 décembre 2024
    22.11.24 Sambreville
    28.11.24 Wavre
    29.11.24 Tubize
    04 & 05.12.24 Ciney
    06.12.24 Liège
    07.12.24 Namur
    12.12.24 Arlon
    13.12.24 Spa
    14.12.24 Ath
    15.12.24 Mons
    17.12.24 Nivelles
    À WOLUBILIS (Bruxelles)
    Mercredi 18.12 > vendredi 20.12.24
    Jeudi 26.12 & vendredi 27.12.24
    Mardi 31.12.24 pour 2 représentations

    2023-2024
    07.02 > 03.03.24 : Création au Théâtre Royal des Galeries (Bruxelles)